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Journal de citoyen bordelais déconfiné

Journal de citoyen bordelais déconfiné

Chronique d'humour parfois noir sur la crise de la Covid-19 (20, 21, 22...) et pour oublier la guerre nucléaire à nos portes


Rien que le nom m’amuse

Publié par Fred Desk sur 4 Novembre 2022, 14:04pm

Catégories : #Humour noir

Dessin de Piérick

Dessin de Piérick

 Il s’appelle Grégoire, il est viticulteur dans un cul-de-sac de la pensée, du côté de Pauillac dans le Médoc, c’est juste un gros con raciste et xénophobe, ou les deux, tout comme son parti, le R-haine. Cela, on le savait déjà, mais la présence inique quoique démocratique à l’Assemblée de 89 représentants d’électeurs fourvoyés fait désormais tomber les masques, et pas qu’un peu. Je les entends se dire entre eux dans leur extrême coin des travées rouges de l’hémicycle, gloussant sous cape : « Carlos Martens Bilongo, c’est pas très français, ça ! » C’est vrai, quoi, ça fait carrément hispano-belgo-africain, tu parles d’un curieux voire louche mélange ! Ouais, et Messire Grégoire de Fournas de Brosse (c’est son nom), ça fait quoi d’avoir un nom de caricature de noblesse bordelaise réchappée des maudîtes piques révolutionnaires ? On le savait aussi, avec la Haute-Gironde, le Médoc est un bastion de l’extrême-droite en Gironde, capitalisant dans ses propos et propositions démagogiques sur les difficultés d’habitants n’y voyant pas plus loin que le bout de leurs presqu’îles. Comme la fifille Le Pen, Edwige Diaz (petite-fille de communiste espagnol, l’horreur !), députée de l’extrême nord du département, est une fausse blonde très à cheval sur les "origines". Comme le borgne Le Pen, Greg est une grande gueule et un facho velléitaire qui appelle un chat persan (avec son œil aryen perçant) un chat de gouttière.

 

"Dehors !"

Alors, oui, la France dite insoumise mais aussi opportunément opportuniste crie au scandale et profite du crime tout en soutenant bien légitimement son poulain (n’y voyez aucune allusion colorée, j’ai moi-même des amis bronzés), lui qui n’avait rien demandé à personne, si ce n’est un peu de pain et de chaleur pour les boat people coincés au large des côtes françaises. Il n’empêche, mes compatriotes qui stigmatisent ces « gens pas comme nous » me filent encore et toujours la gerbe, et malheureusement il en sera ainsi jusqu’à mon dernier souffle, parce que ce n’est pas demain la veille que nous considèrerons les non-français de souche comme nos frères. Depuis bien avant Jeanne d'Arc, la branche est pourrie, le racisme est partout, sous-jacent, latent, prêt à rejaillir dès qu’on a mal quelque part, au porte-monnaie ou à l’âme, afin de trouver une responsabilité hors de nous-mêmes, pour ne surtout pas regarder le spectacle sale et hideux que renvoie notre miroir. Et c’est pareil sur l’ensemble de cette pauvre Terre de joies éphémères et de souffrances récurrentes, où l’on sera toujours l’étranger d’un autre. Comment tu t’appelles ? C’est bizarre, comme nom, c’est pas d’ici, dis-donc ! C’est par où, chez toi ? Ok, alors va voir là-bas si j’y suis !

 

Fred Descoubes, Girondin des Landes

 

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