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Journal de citoyen bordelais déconfiné

Journal de citoyen bordelais déconfiné

Chronique d'humour parfois noir sur la crise de la Covid-19 (20, 21, 22...) et pour oublier la guerre nucléaire à nos portes


Amazing Amazon

Publié par Fred Desk sur 13 Décembre 2020, 20:30pm

Photo AFP

Photo AFP

S3 E45

Offre d’emploi

Urgent, des chauffeurs-livreurs Amazon à Bordeaux pour UTS Blanquefort ! « Le groupe UTS31 est une entreprise basée à Toulouse, forte de son efficacité dans le transport de tout type, elle a pour client la très connue entreprise américaine Amazon. Nous sommes à la recherche de personnes motivées et rigoureuses. Le poste consiste à livrer des colis Amazon, 4 jours de travail, 2 jours de repos, pour 35 heures par semaine. Il n'y a pas de niveau d'étude ou expérience requis pour nous rejoindre, juste de la détermination. La prise de poste est immédiate (14 décembre). Premier contact par téléphone et un entretien physique sera programmé. Salaire de 1200€ à 1500€ par mois, véhicule de fonction, permis B requis » Les fautes d’orthographe ont été corrigées. Amazon n’a pas encore de base logistique dans le grand sud-ouest, mais entre 8 et 11 méga-usines à colis seraient en projet pour les années à venir en France. Who is next (au suivant ) ?!

 

Merci Patrons

Acheter sur Amazon, c’est enrichir Jeff Bezos, qui a vu sa fortune augmenter de 30,6 % pendant la pandémie de coronavirus. En 2018, il était le devenu le premier humain à dépasser les 100 milliards de dollars, selon le magazine Forbes. Il est depuis, la personne la plus riche au monde, avec un pic pendant la pandémie, en juillet 2020, à 172 milliards de dollars (153 milliards d'euros). Fin août, Jeffrey est devenu la première personne à posséder une fortune supérieure à 200 milliards de dollars net (170 milliards d’euros), loin devant le patron de LVMH Bernard Arnault (144 milliard de dollars) et celui de Tesla et SpaceX Elon Musk (133 milliard de dollars), suivis par Bill Gates (Microsoft, 118 milliards de dollars) et Mark Zuckerberg (Facebook, 103 milliards de dollars). OMG, les pauvres !

 

L’Obs, hebdo d’actualité

« Pour fêter ses 20 ans d’activité en France, Amazon a décidé de nous convaincre de sa « contribution positive à l’économie française ». Dans un communiqué, le géant du e-commerce se félicite d’être « devenu l’un des principaux créateurs d’emplois en France », « à l’origine de plus de 130 000 emplois ». Plus que Carrefour ! Ce chiffre, calculé par le cabinet de conseil Keystone pour Amazon, additionne les 9 300 collaborateurs directs en CDI présents dans ses entrepôts et ses bureaux, les 13 000 postes estimés chez les commerçants extérieurs qui vendent sur sa place de marché et, enfin, 110 000 emplois dits « indirects ». Problème : en réalisant la même addition, l’association les Amis de la Terre, en croisade contre la firme américaine en France, arrive à… 28 000 emplois. Qui dit vrai ? » Des éléments de réponse suivent ci-dessous.

 

Les Amis de la Terre

« L’e-commerce a provoqué la destruction nette de 670 000 emplois en 12 ans aux Etats-Unis. 4,5 emplois détruits pour 1 créé. Si nous n’agissons pas pour freiner sa prise de contrôle, nous nous dirigeons vers le même scénario en France dans quelques années. Les géants du e-commerce et notamment Amazon ne sont pas les amis des petites entreprises. Seulement 4,7% de PME françaises sur le site Amazon.fr en 2019 et cette dernière exploite les petits vendeurs (abus de position dominante, répercussion de la taxe Gafa). L’e-commerce évade l’impôt et est responsable d’une fraude massive à la TVA. Surconsommation, fret aérien, retours des produits : le bilan climatique du e-commerce est pire que celui de la grande distribution. Le secteur du commerce non alimentaire pourrait perdre de 150 000 à 300 000 emplois d’ici 2021, et le Gouvernement est en partie responsable. Le secteur du commerce physique textile, par exemple, a perdu 17% de chiffre d'affaires entre 2007 et 2019 et encore 20% de plus en 2020. L’e-commerce est passé de 15% à 23% du commerce total de vêtements en 1 an ! Ce n’est donc pas un hasard si on observe récemment des faillites en cascades dans ce secteur : la Halle, André, Naf Naf, Camaieu, Orchestra, etc. En 2018, l’Insee attribuait également explicitement la chute des ventes en magasin de culture et loisirs à la progression du e-commerce. » Ce n'est pas la crise pour tout le monde !

 

Challenges, hebdo économique

« Avec la crise sanitaire, le géant de l'e-commerce amplifie son essor en France. Distributeurs, fabricants, clients, salariés, collectivités locales… Certains en profitent, d'autres en souffrent. Les élus se mobilisent, Bruxelles enquête pour abus de position de dominante. Lui continue de pousser son modèle. Dans tous les secteurs d'activités. Le développement des offres comprenant la livraison gratuite et, de l’autre, la montée en puissance des services de livraisons illimitées du type « Amazon Prime », plébiscitées par les Français, jouent un rôle essentiel dans le développement du e-commerce. Elles agissent comme un désinhibiteur sur l’achat en ligne et font du coup grimper la fréquence d’achat chez les consommateurs et incite davantage à la surconsommation, un problème climatique majeur. Les émissions des produits importés sont déjà supérieures aux émissions du territoire. L’e-commerce est un moteur du fret aérien. Amazon vient d’ouvrir un nouveau hub de transport de ses produits par avion en Allemagne. La livraison au dernier kilomètre n’est pas du tout optimisée : camions qui ne partent pas pleins, 30% de retours des produits, 25% d’échec de livraison. » L'état de la planète importe peu pour la nouvelle world company. 

 

Prime Video

« Connectés », film français (avec Nadia Farès, François-Xavier Demaison, Stéphane De Groodt, Audrey Fleurot, Claudia Tagbo et Michaël Youn) sur le confinement « qui donne envie d’éteindre pour de bon ! », selon Télérama. « Le voici, le voilà, le premier film « confiné » ! Un apéro en visio qui tourne mal : chouette, on en rêve depuis le printemps dernier. Malheureusement, c’est surtout l’ensemble qui est mal tourné, la faute à une surenchère scénaristique lourdingue. Bref, on débranche illico. » L’abonnement à Amazon Prime coûte 49€ par an et 5,90€ par mois, essai gratuit de 30 jours, avec bien sûr la livraison gratuite en 1 jour chez le géant de l’e-commerce et autres « avantages » exclusifs. De quoi donner envie de postuler, commander et s’abonner chez la galaxie Amazon !

 

FD

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